Ai-je une douleur chronique persistante ?

Les douleurs chroniques persistantes sont un problème de santé mondial qui affecte des millions de personnes à travers le monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé, la douleur chronique persistante est définie comme une douleur qui dure plus de trois mois et qui peut être causée par une variété de conditions médicales. Les douleurs chroniques persistantes peuvent être très invalidantes et peuvent affecter la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
Pour mieux comprendre, je voudrais souligner que la douleur chronique persistante est différente de la douleur aiguë ou temporaire que nous ressentons généralement en cas de blessure ou d'inflammation. La douleur chronique persistante est caractérisée par une douleur persistante qui dure plus de trois mois, malgré des efforts pour la traiter.
Une analogie courante pour décrire la douleur chronique persistante est de la comparer à une alarme incendie qui sonne continuellement même si le feu a été éteint. Dans le cas de la douleur chronique persistante, le corps continue de signaler la douleur même si la cause présumée de la douleur semble avoir été traitée ou résolue.
C'est pourquoi, il est important de rechercher l'origine du problème, plutôt que de simplement traiter les symptômes. Très souvent l'origine de la douleur se trouve à distance de la zone à traiter.
Pour comprendre pourquoi la douleur chronique persistante se produit, il est important de comprendre que la douleur est un processus complexe qui implique à la fois le corps et le cerveau. Lorsque nous ressentons de la douleur, des signaux nerveux sont envoyés du site de la douleur vers le cerveau, où ils sont interprétés comme une sensation de douleur. Cependant, dans le cas de la douleur chronique persistante, ce processus peut devenir perturbé et des signaux de douleur peuvent continuer à être envoyés même si la source présumée de la douleur n'est plus présente.
Cervicalgie & Cervicobrachialgie – Comprendre, relier, soulager
Les douleurs cervicales (cervicalgies) se traduisent par une raideur du cou, une sensation de blocage, parfois des douleurs projetées vers l’épaule et le bras et à la base du crane. Quand la douleur irradie comme une décharge électrique avec fourmillements ou engourdissement, on parle de cervicobrachialgie / cervico-brachialgie.
👉 Beaucoup de patients décrivent une “prise électrique” par moments, ou l’impression que “le bras n’appartient plus”. Ces sensations ont aussi une dimension émotionnelle : inquiétude, peur de bouger, fatigue. Notre accompagnement vise à rassurer, expliquer et redonner de la mobilité en douceur.
Le cou ne travaille jamais seul : lien cervicales ↔ lombaires
On pense souvent qu’une douleur cervicale n’influence “que le bras”. En pratique, le corps fonctionne en chaînes :
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Les cervicales coopèrent avec la ceinture scapulaire (omoplate/épaule) et la chaîne lombo-pelvienne (lombaires, bassin).
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Le diaphragme, la respiration et les fascias relient thorax, cervicales et lombaires : si le bas se rigidifie, le haut compense.
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Une raideur lombaire ou une antéversion du bassin peut entretenir une tension du cou (et inversement) — comme deux mâts reliés par des haubans : quand l’un tire, l’autre s’ajuste.
Conséquence pratique : pour une cervicalgie durable, on observe aussi respiration, côtes, thorax, lombaires et posture globale. C’est souvent ce regard d’ensemble qui débloque la situation.
Irradiations : pas seulement “du cou vers le bras”.
Les décharges dans le membre supérieur ne viennent pas toujours uniquement du rachis cervical. Des zones du trajet nerveux peuvent mimer ou entretenir la cervicobrachialgie :
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Plexus cervico-brachial (entre scalènes, sous-clavier, région thoracic outlet),
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Avant-bras : nerf médian (rond pronateur), nerf ulnaire (coude/tunnel cubital),
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Poignet/main : canal carpien (médian) ou loge de Guyon (ulnaire).
D’où l’intérêt d’un examen qui distingue origine cervicale, chaîne scapulo-thoracique et conflits périphériques. Très souvent, c’est mixte.
Pourquoi ces douleurs apparaissent-elles ?
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Tensions musculaires (stress, travail prolongé sur écran, posture).
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Irritation nerveuse (décharges, fourmillements, douleur projetée).
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“Grippages” articulaires : cervicales ou costo-vertébral (côtes hautes) — impression de charnière rouillée.
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Tendinite de l’épaule, raideur omoplate, déséquilibre scapulo-thoracique.
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Chaîne lombo-pelvienne qui tire vers le haut et recharge la tension cervicale.
Comment nous aidons (kinésithérapie, douce et progressive)
Au Cabinet de kinésithérapie Sgard-Lee, à Bordeaux Bacalan, la prise en charge est personnalisée, progressive et mesurée :
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Thérapies manuelles douces : mobilisations cervicales, tractions douces (décompression subtile qui “redonne de l’espace”), mobilisations costales pour les grippages de côtes.
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Respiration & thorax : libérer le diaphragme, améliorer la respiration et la souplesse des fascias pour harmoniser la chaîne cervico-thoraco-lombaire.
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Neurodynamique : nerve glides ciblés (médian, ulnaire, radial) en cas de fourmillements, décharges, engourdissements.
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Exercices progressifs : renforcement scapulo-cervical (trapèze inf., dentelé ant.), gainage lombo-pelvien, mobilité douce (sans fin d’amplitude douloureuse).
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Éducation posturale : alignement bassin-thorax-tête, pauses actives au bureau, gestes économes.
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Conseils concrets : oreiller neutre, ergonomie écran/chaise, micro-mouvements réguliers.
Objectif : diminuer l'intensité de la douleur , la fréquence des douleurs et la localisation des douleurs.Le principe est également de baisser l’alerte, réaccorder les segments (cervical, thorax, lombo-pelvien), délivrer les nerfs quand il le faut, puis stabiliser par des exercices simples et efficaces.
Ce que vous pouvez ressentir pendant la rééducation
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Soulagement après tractions/mobilisations, “comme si la pression retombait”.
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Mobilité qui revient avec moins d’appréhension.
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Parfois une fatigue musculaire saine après les exercices : signe que le corps reprend confiance.
La rééducation n’est pas une suite de techniques : c’est un accompagnement global, respectueux de vos sensations et de votre rythme.
Ce que disent les études
Les revues cliniques montrent que pour les douleurs cervicales persistantes :
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La mobilisation active fait mieux que le repos strict.
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L’association éducation + exercices + thérapie manuelle est la plus robuste.
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Travailler la confiance en son corps, la respiration et la posture améliore la récupération.
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En cas d’irradiations, évaluer colonne + ceinture scapulaire + tests neurodynamiques aide à cibler la prise en charge.
(Texte informatif, ne remplace pas un avis médical.)
Bordeaux Bassins à Flots , Bacalan , Chartrons , Caudéran , Bruges , Le Bouscat...
Nous recevons régulièrement des patients pour cervicalgie, cervicobrachialgie/cervico-brachialgie, tendinites d’épaule, douleurs combinées cervicales-lombaires , lombalgies , patient(e)s avec ou sans arthrodèses lombaires ou arthrodèse cervicale. Accès facile depuis les Chartrons, Le Bouscat, Bruges , Caudéran. Depuis la gare St Jean avec le Tram C puis B : arrêt New-York
Comment prendre rendez-vous pour mes douleurs chroniques ?
Les conditions d'accès pour cette option dépendent de l'avancée du traitement de mes patients actuels. Veuillez remplir le formulaire de contact en cliquant sur le lien ci dessous pour une réponse rapide.
Les douleurs sont très souvent le résultat d'une cause sous-jacente qui peut être située à distance du symptôme lui-même. C'est pourquoi il est important de rechercher l'origine du problème plutôt que de simplement traiter les symptômes.
Les problèmes émotionnels peuvent également affecter la santé d'une personne. Il est donc essentiel de traiter l'ensemble de l'individu et de prendre en compte les aspects émotionnels de leur santé.
En adoptant une approche holistique et personnalisée, je souhaite respecter les besoins individuels de chaque patient.
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Comprehensive pain programs: a treatment approach worth validating.
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Geisser ME, Roth RS, Williams DA.J Pain. 2006 Nov;7(11):797-9; discussion 804-6. doi: 10.1016/j.jpain.2006.09.007.PMID: 17074618 No abstract available.
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Comprehensive pain programs versus other treatments for chronic pain.
Loeser JD.J Pain. 2006 Nov;7(11):800-1; discussion 804-6. doi: 10.1016/j.jpain.2006.09.008.PMID: 17074619 No abstract available.
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Strassels SA.J Pain. 2006 Nov;7(11):802-3; discussion 804-6. doi: 10.1016/j.jpain.2006.09.009.PMID: 17074620 No abstract available.